top of page

 

Afin de répondre à la problématique, nous avons réalisé les expériences suivantes. 

 

  1. La communication hormonale

 

Grâce à cette expérience, nous allons tenter de déterminer par quels moyens et sous quelles conditions le poisson effectue-t-il des changements de couleurs.

 

Matériel:

 

- Un rouget

- De l'adrénaline (hormone fabriquée par les glandes sur-rénales)

- De l'intermédine (hormone synthétisée par le lobe intermédiaire d’une glande

hormonale, située sous l’encéphale)

- Un microscope (sur l'image, il s'agit d'une loupe binoculaire)

- Une boîte de Pétri

- Du liquide physiologique (composition chimique proche de celle du sang)

 

Protocole:

 

-Tout d’abord, placer quelques écailles du rouget dans du liquide physiologique.

 

1) Préparation des écailles :

 

-Prélever une écaille (se situant dans le liquide physiologique) puis la placer dans

la boite de Pétri avec quelques gouttes d’adrénaline.

-Prélever une deuxième écaille (se situant également dans le liquide physiologique) puis la placer dans le couvercle de la boîte de Pétri avec quelques gouttes d’intermédine.

-Laissez les autres écailles dans le liquide physiologique.

 

2) Observation microscopique des différentes écailles :

 

-Faire un montage de l’écaille restée dans le liquide physiologique. Dessiner

entièrement (au faible grossissement du microscope) cette écaille ; Dessiner

(au fort grossissement du microscope) un mélanophore et un lipophore.

-Faire un montage dans  l’adrénaline. Dessiner un mélanophore  de l’écaille se situant la boîte de Pétri puis repérer la taille de ce mélanophore par rapport à la taille du champ du microscope.

-Pour finir, réaliser un montage dans l’intermédine. Dessiner un mélanophore

de l’écaille se situant dans le couvercle de la boîte de Pétri puis comme

précédemment, repérer la taille de ce mélanophore par rapport à la taille du

champ du microscope.

 

3) Comparaison des différentes observations et leurs conséquences :

 

Voici nos dessins d’observations.

 

 

 

 

 

 

 

 

On remarque que l’hormone éclaircissante est l’adrénaline puisqu'elle nous apparaît claire et que l’hormone assombrissante est l’intermédine, puisque qu'elle apparaît beaucoup plus sombre.

 

Conclusion :

 

Ces changements de couleurs démontrent ainsi qu'en situation de stress le poisson change de couleur ce qui lui permet de survivre. En effet, il peut ainsi se fondre dans le décor en se cachant mais il peut également attaquer plus facilement ses proies, et ainsi pouvoir se nourrir et se protéger des diverses attaques extérieures.

 

 

 

 

   2. Les mécanismes cutanés

 

Au travers de cette seconde expérience, nous allons mettre en évidence les mécanismes cutanés des animaux mimétiques et plus précisément ceux du caméleon. 

 

Matériel:

 

- 6 ballons jaunes

- 12 ballons verts

- 4 dictionnaires

- Une plaque de plastique transparent (pour écraser et donner aux ballons un aspect plus circulaire que sphérique)

- Un pochoir de caméléon

- Une boite de chaussure

- Un appareil photo

 

Protocole:

 

Afin de placer correctement les accessoires, nous vous invitons à regarder cette photo:

 

                                                                   

 

 

 

 

 

 

Tout d’abord, il est important de préciser qu’il faut prendre une photo à chacune des étapes suivantes:

 

-Gonfler uniquement 6 ballons verts et les placer avec les 6 ballons jaunes non gonflés dans la boite.

-Réaliser la même étape mais cette fois en ne gonflant que les 6 ballons jaunes en les plaçant avec les 6 ballons verts restant (donc non gonflés) dans la boite.

-Pour finir, prenez 3 ballons verts et 3 ballons jaunes gonflés et les placer dans la boîte.

 

Les résultats:

 

Suite à cette expérience, on remarque que: 

       -lorsque l'on réalise l'étape numéro 1, c'est à dire en plaçant 6 ballons verts gonflés et 6 ballons verts dégonflés disposés de façon régulière, le caméléon nous apparaît de couleur verte.

 

 

                                                                         

 

 

 

 

                                                                           

     

        -lorsque l'on réalise l'étape numéro 2, c'est à dire en plaçant 6 ballons

jaunes gonflés et 6 ballons verts dégonflés disposés de façon régulière, le caméléon nous apparaît de couleur jaune.            

 

 

 

                                                                 

     

 

 

                                                                          

          -lorsque l'on réalise l'étape numéro 3, c'est à dire en plaçant 6 ballons verts et 6 ballons jaunes gonflés disposés de façon hétérogène, le caméléon apparaît alors bicolore (de couleur vert et jaune).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conclusion :

 

Cette modélisation nous informe du fonctionnement des lipophores qui, lorsqu'ils sont contractés sont visibles mais invisibles quand ils sont dilatés. C'est ce phénomène qui permet l'apparition de couleurs variées sur la peau de l'animal. C'est ainsi que les hormones et le système hormonal contrôlent la couleur du camouflage selon la situation.

 

 

 

 

 

   3. Les caractères mimétiques des phasmes

 

Nous avons voulu étudier les phasmes, qui présentent une capacité mimétisme incroyable

car ils utilisent les caractéristiques de l’homochromie ainsi que ceux de l’homotopie. Pour

cela, nous avons voulu nous en procurer. En France, il n’y a pas beaucoup d’espèces de

phasmes et ils ont tous l'apparence de brindilles. Les phasmes feuilles vivent plutôt sous

les tropiques, en Malaisie ou en Australie par exemple.

 

Lors de nos observations, nous avons pu constater que les phasmes présentent deux phénomènes de mimétisme :

 

  • Le phasme ou plus communément appelé le « Bâton du Diable » utilise l’homotypie (vu précédemment, l’homotypie correspond à la copie de la forme d’un objet). En effet, ce dernier possède un corps ressemblant à un bout de bois, on le confond donc facilement avec une brindille ou une feuille. Mais les phasmes utilisent également l’homochromie (comme expliquée dans la rubrique « Les différents types », l’homochromie est la ressemblance avec la couleur d’un support ou d'un milieu), leur permettant de prendre la couleur du milieu où ils se trouvent au moment de la mue (cette couleur peut aller d'un brun foncé à une teinte verdâtre) ce qui leur permet de se camoufler contre les ennemis en se fondant entièrement dans le décor. Les phasmes bâtons sont marrons car ils vivent sur des branches (ils ressemblent à un bout de bois), les phasmes feuilles sont verts car ils sont sur des feuilles (ils ressemblent donc à des feuilles) et puis les phasmes rugueux sont marrons et épineux puisqu’ils vivent sur des écorces (ils ressemblent à un petit morceau de bois épineux). Les phasmes se nourrissent de végétaux et pondent des oeufs qui ressemblent à des graines de plantes, ce qui leur permet d'échapper à la prédation des mangeurs d'oeufs. Nous sommes en présence d’une combinaison d’homotypie et d’homochromie de protection. Nous avons pu remarquer qu’à sa naissance, le phasme ressemble étrangement à une fourmi, on peut en déduire qu’il utilise le mimétisme batésien comme moyen de défense en imitant un autre insecte non comestible.

 

 

 

 

 

 

 

  • En second lieu, le phasme utilise le phénomène de catalepsie, c'est-à-dire qu’il fait le mort. Le phasme peut rester immobile des heures entières, les pattes le long du corps. Nous ne les avons presque jamais vus en action, seulement lorsqu’il y avait de la pénombre. Les phasmes sont des insectes nocturnes, la journée ils restent presque immobiles ressemblant à un vulgaire bout de bois. Leur unique but est de se protéger des prédateurs mais principalement des oiseaux. Leur imitation est si parfaite que, lorsqu’ils se déplacent, ils bougent comme des feuilles dans le vent, de façon saccadée et latérale. Mais lorsque la nuit tombe, les oiseaux s’en vont dans leur nid dormir et pendant ce temps, les phasmes deviennent actifs et profitent de l’absence de ces derniers pour pouvoir se nourrir. De plus, en cas de danger, par exemple si on saisit le phasme par une patte, il peut l'abandonner (phénomène d'autotomie). Cette patte pourra se régénérer à la mue suivante, mais restera plus courte.

 

 

 

 

 

 

 

→ Cependant, nous avons pu remarquer que certains phasmes plus vieux ne parvenaient plus à faire le mort.

 

Conclusion : 

 

C’est donc grâce à nos diverses observations sur cet insecte doté de caractéristiques mimétiques que nous avons pu comprendre son mode de vie et surtout comprendre comment ce dernier procède afin de se fondre dans le décor sans se faire repérer. En effet, l’unique but du phasme est de survivre et pour cela, il utilise différentes méthodes de mimétisme, qui sont l’homochromie et l’homotypie, arrivant ainsi à se faire confondre avec des  éléments naturels tels que des branches ou encore des feuilles. Il peut donc sans difficulté se cacher la journée sans se faire repérer et se nourrir la nuit, lorsque ses prédateurs ne sont pas actifs. C’est par conséquent à l’aide du mimétisme que le phasme passe inaperçu et qu’il réussit à survivre. Cette stratégie de camouflage mise au point dès sa naissance atteint un haut degré de perfection.

 

  IV-Travaux pratiques

bottom of page